samedi 26 mars 2011
Ma cuisine est un Club
vendredi 25 mars 2011
Traquer l'amour
Je vous remets mon manuscrit du Voyage au bout de la nuit (5 ans de boulot).
Je vous serais particulièrement obligé de me faire savoir le plus tôt possible si vous êtes désireux de l’éditer et dans quelles conditions.
Vous me demandez de vous donner un résumé de ce livre. C’est un bizarre effort en vérité auquel vous me soumettez et jamais je n’y avais encore songé. C’est le moment me direz-vous. Je ne sais trop pourquoi mais je m’y sens tout à fait inhabile. (Un peu l’impression des plongeurs au cinéma qu’on voit rejaillir de l’eau jusqu’à l’estacade…) Je vais m’y essayer toutefois, mais sans manières. Je ne crois pas que mon résumé vous donnera grand goût pour l’ouvrage.
En fait ce « Voyage au Bout de la nuit » est un récit romancé, dans une forme assez singulière et dont je ne vois pas beaucoup d’exemples dans la littérature en général. Je ne l’ai pas voulu ainsi. C’est ainsi. Il s’agit d’une manière de symphonie littéraire, émotive, plutôt que d’un véritable roman. L’écueil du genre c’est l’ennui. Je ne crois pas que mon machin soit ennuyeux. Au point de vue émotif ce récit est assez voisin de ce qu’on obtient ou devrait obtenir avec de la musique. Cela se tient sans cesse aux confins des émotions et des mots, des représentations précises, sauf aux moments d’accents, eux impitoyablement précis.
D’où quantité de diversions qui entrent peu à peu dans le thème et le font chanter finalement comme en composition musicale. Tout cela demeure fort prétentieux et mieux que ridicule si le travail est raté. À vous d’en juger. Pour moi c’est réussi. C’est ainsi que je sens les gens et les choses. Tant pis pour eux.
L’intrigue est à la fois complexe et simplette. Elle appartient aussi au genre Opéra. (Ce n’est pas une référence !) C’est de la grande fresque, du populisme lyrique, du communisme avec une âme, coquin donc, vivant.
Le récit commence Place Clichy, au début de la guerre, et finit quinze ans plus tard à la fête de Clichy. 700 pages de voyages à travers le monde, les hommes et la nuit, et l’amour, l’amour surtout que je traque, abîme, et qui ressort de là, pénible, dégonflé, vaincu… Du crime, du délire, du dostoïevskysme, il y a de tout dans mon machin, pour s’instruire et pour s’amuser.
(…) Je ne voudrais pour rien au monde que ce sujet me soye soufflé. C’est du pain pour un siècle entier de littérature. C’est le prix Goncourt 1932 dans un fauteuil pour l’Heureux éditeur qui saura retenir cette œuvre sans pareille, ce moment capital de la nature humaine…
Avec mes meilleurs sentiments
Louis Destouches"
jeudi 24 mars 2011
j'ai dit oui je veux Oui
lundi 21 mars 2011
Strictly Dub
mercredi 16 mars 2011
Voir ce que devient l'ombre
.
.
.
.
lundi 14 mars 2011
Vers les cimes (5)
vendredi 11 mars 2011
Quelques minutes de soleil après minuit
.
.
.
Ce soir au Cercle du Laveu, un concert à ne pas manquer : Quelques minutes de soleil après minuit. Le concert sera précédé d'une projection de quelques courts métrages de Norman McLaren. Venez nombreux !
Réunion de 3 long-activistes de la scène expérimentale française (David Chiesa – contrebasse, Jean-Philippe Gross – électronique et Xavier Quérel – projecteur 16 mm), pour un projet intitulé “Quelques minutes de soleil après minuit”, pour une performance sonore et visuelle variant de l’intime au chaos, de la précision au sauvage...
Trio mêlant image, électronique et musique acoustique, avec le désir de ne pas être dépendant d’un système de diffusion pour une sorte de musique de “chambre” électro-acoustique. Un travail de la matière avec une réelle intention de brouiller les pistes entre l’instrumentarium purement acoustique et électronique. Nerveux, énergique . . . et cinématographique abstrait (avec le travail de Xavier Quérel membre de la culte Cellule d’Intervention Metamkine) avec l’utilisation d’un écran de la taille d’une feuille A4 !
lundi 7 mars 2011
Spem in alium
C'est à la fin d'un week-end mouvementé que j'ai enfin découvert le Spem in alium de Thomas Tallis (vers 1505-1585) dans une interprétation des Tallis Scholars. Ci-dessus, vous trouverez une autre version de ce motet pour 40 voix, mais cela n'a guère d'importance. La première phrase Spem in alium nunquam habui praeter in te signifie Je n'ai jamais placé mon espérance en aucun autre que Toi. Et attention, ça rosse et ça cogne.
jeudi 3 mars 2011
mercredi 2 mars 2011
Bientôt
.