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Retour plus qu'enthousiaste de la 16ème édition du Festival Densités à Fresnes-en-Woëvre en Lorraine. Situé non loin de Verdun, ce village perdu dans la campagne reçoit chaque année durant trois jours nombre d'artistes aux expressions variées, ayant en commun une volonté d'aller de l'avant et de proposer des oeuvres originales et stimulantes. Musique improvisée, noise, poésie sonore, danse... Divers genres s'alternent et laissent peu de répit au spectateur, bien heureux de multiplier les expériences dans un cadre agréable (l'organisation est parfaite et l'accueil charmant).
Retour plus qu'enthousiaste de la 16ème édition du Festival Densités à Fresnes-en-Woëvre en Lorraine. Situé non loin de Verdun, ce village perdu dans la campagne reçoit chaque année durant trois jours nombre d'artistes aux expressions variées, ayant en commun une volonté d'aller de l'avant et de proposer des oeuvres originales et stimulantes. Musique improvisée, noise, poésie sonore, danse... Divers genres s'alternent et laissent peu de répit au spectateur, bien heureux de multiplier les expériences dans un cadre agréable (l'organisation est parfaite et l'accueil charmant).
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Pas mal de révélations... Une des plus fortes est sans aucun doute la performance de Jason Lescalleet (tape, bandes, laptops et divers) et Greg Kelley (trompette) qui, entre manipulation de bandes, approche réductionniste de la trompette, field recording et noise brutale, ont créé un monde sonore unique, ritualisé et très poétique. Avec beaucoup d'énergie, la pianiste Sophie Agnel tire une myriade de sons de son piano à l'aide de différents objets, tandis que Jérôme Noetinger et Lionel Marchetti élaborent un flux de sons électroniques tournoyants. Cinétique et galvanisant. Le pianiste légendaire John Tilbury a engourdi et hypnotisé l'assistance en interprétant du Morton Feldman et ses propres compositions dédiées à l'univers de Samuel Beckett. Dans un registre (très) différent, le Jazkamer du Norvégien Lasse Marhaug a infligé à l'assistance une déflagration extrêmement jouissive, par les aérations et rebondissements offerts notamment par un batteur survolté.
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D'autres bons moments évidemment. On croisait également à l'affiche Phil Minton, Birgit Ulher et Heddy Boubaker, Barre Philipps, Burkhard Beins, Oren Ambarchi, Peter Brötzmann, Paal Nilssen-Love... A la fin du festival, des fantômes planaient, tandis que leurs visages apparaissaient sur les murs. On y retourne l'année prochaine.
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3 commentaires:
Bravo ! J'espère que vous avez enregistré ce Jason L. !!! (superbe photo du docteur floutch).
Voilà qui donne envie d'en savoir plus. (Et ce sandwich m'a l'air délicieux)
Salut!
Content de t'avoir rencontré là-bas! Très chouette compte rendu !
je partage ton enthousiasme et je t'invite à découvrir mes quelques mots et photos sur mon blog !
A l'année prochaine donc, sans aucun doute !
pth !
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