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Hier, j'ai vu un grand, grand film : Fountainhead (Le rebelle en français) de King Vidor (1948). Mon attention a été attirée par cette œuvre magnifique lorsque j'ai découvert que le réalisateur et critique Luc Moullet lui avait consacré un livre (Yellow Now, 2009). Comme j'ai adoré voir les films et lire les critiques de ce dernier, notamment dans ses Piges choisies (Capricci), je me suis laissé tenter par le film de King Vidor, avant de me procurer l'essai. Je n'ai pas envie de résumer le film (on sait trouver ça ailleurs). L'essentiel est de le voir, vite. Voici un extrait de la quatrième de couverture de l'ouvrage de Moullet :
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"C'est un film malin, savant, glacé, hyperpro, mais aussi un film abrupt, brutal, cinglant, condensé, convulsif, déchiqueté, déjanté, délirant, discrépant, érotique, étourdissant, fascinant, frénétique, grossier, haché, hystérique, mal poli, romantique, surréel, torride, trépidant. Un objet barbare, un météorite.
S'il ne fallait conserver de toute la production hollywoodienne qu'un seul film, ce serait celui-ci. Je l'ai vu une bonne douzaine de fois, et j'ai peur de le regarder à nouveau, tant il m'émeut. En évoquant le comment, je dirai pourquoi Le Rebelle demeure l'une des plus sublimes créations du génie humain."
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