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Plus jeune, j'ai un jour vu (je crois que c'était à Gand sur le bord d'un canal) un jeune "rasta blond" jouer Creep de Radiohead à la guitare. Frisson d'horreur. A l'époque plutôt porté aux décisions définitives, je m'étais juré de ne jamais écouter ni de Radiohead, ni de musique jamaïcaine. Le temps a passé : je n'ai toujours pas de rastas, Radiohead m'indiffère toujours, mais j'adore toute une série de disques de dub, de reggae et autres rocksteady.
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Grâce à quelques amis bien intentionnés, j'ai il y a quelques années découvert les compilations Studio One de Soul Jazz Records, en particulier les Studio One Scorcher (les premières écoutes de Shockers Rock !), Studio One Rockers et Studio One DJ's (Power Version de Dennis Alcapone !). J'ai ensuite fouillé dans les fameux coffrets Trojan, découvert plusieurs compilations de King Tubby, des Upsetters, Police and Thieves de Junior Murvin, East of the River Nile d'Augustus Pablo, et beaucoup d'autres... Dernièrement, je me réjouis des sorties du label Dug Out, qui a déjà réédité les magnifiques Tempo Explosion et Peace and Love de Dadawah.
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Des catalogues à explorer sont sans aucun doute ceux de Wackies et Basic Replay, deux maisons dépendant du non moins intéressant Basic Channel. Avant d'être réédités par les Berlinois responsables de ce dernier, les disques de Wackies ont été produits durant les années 1970 par Lloyd Barnes, un ancien "élève" de King Tubby et Duke Reid, alors en exil à New York. Les disques de Milton Henry, Junior Delahaye et Prince Douglas, ainsi que les compilations Wackies fourmillent de tubes, parfois nostalgiques et rêveurs, comme le Let the Sunshine In de Milton Henry ou le Love de Junior Delahaye, parfois hypnotiques comme le Mango Walk des Chosen Brothers. Le son Wackies est bien reconnaissable par ses allures parfois fantomatiques (des échos, des voix arrivent de loin...), par la place importante donnée aux basses et par le contournement délibéré d'une production lisse et clinquante. Trois derniers pour la route ? Red Gold and Green de Stranger Cole, Creation d'Itopia et Boy I Love You de Joy Card.
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Grâce à quelques amis bien intentionnés, j'ai il y a quelques années découvert les compilations Studio One de Soul Jazz Records, en particulier les Studio One Scorcher (les premières écoutes de Shockers Rock !), Studio One Rockers et Studio One DJ's (Power Version de Dennis Alcapone !). J'ai ensuite fouillé dans les fameux coffrets Trojan, découvert plusieurs compilations de King Tubby, des Upsetters, Police and Thieves de Junior Murvin, East of the River Nile d'Augustus Pablo, et beaucoup d'autres... Dernièrement, je me réjouis des sorties du label Dug Out, qui a déjà réédité les magnifiques Tempo Explosion et Peace and Love de Dadawah.
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Des catalogues à explorer sont sans aucun doute ceux de Wackies et Basic Replay, deux maisons dépendant du non moins intéressant Basic Channel. Avant d'être réédités par les Berlinois responsables de ce dernier, les disques de Wackies ont été produits durant les années 1970 par Lloyd Barnes, un ancien "élève" de King Tubby et Duke Reid, alors en exil à New York. Les disques de Milton Henry, Junior Delahaye et Prince Douglas, ainsi que les compilations Wackies fourmillent de tubes, parfois nostalgiques et rêveurs, comme le Let the Sunshine In de Milton Henry ou le Love de Junior Delahaye, parfois hypnotiques comme le Mango Walk des Chosen Brothers. Le son Wackies est bien reconnaissable par ses allures parfois fantomatiques (des échos, des voix arrivent de loin...), par la place importante donnée aux basses et par le contournement délibéré d'une production lisse et clinquante. Trois derniers pour la route ? Red Gold and Green de Stranger Cole, Creation d'Itopia et Boy I Love You de Joy Card.
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1 commentaire:
Wackies oui! il y en a une sélection au passage44 si tu y vas encore, le duo Love Joys est tout à fait délicieux, du Lovers Rock qui vient de l'âme et du coeur!
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