"Nous finissons la soirée dans un lieu obscur qui est une manière de Farolito, parlons de nos vies, de nos errements, de nos peurs, d'amis communs. Sur le chemin du retour, descendant à pied la rue Pasteur, pas très loin de la rue Savorgan-de-Brazza, je songe qu'il est tout de même curieux que nos vies puissent emprunter de si labyrinthiques parcours. Qu'elles soient vides à ce point, sans doute. D'avoir hérité d'un monde où tous les cours d'eau, tous les oiseaux portent des noms. Et qu'il est réconfortant d'avoir ici des amis."
Extrait de Patrick Deville, Equatoria, 2009.
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