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Hugh Tracey face à quelques-uns des disques qu'il a enregistrés.
Cette immense collection est au départ destinée à agrémenter les rayons d'universités ou les discothèques d'amateurs éclairés. Les disques qui la composent sont donc devenus très rares au fil du temps. Heureusement, Michael Baird, un percussionniste passionné lui-même field recorder à ses heures, a mis en place la structure indépendante Sharp Wood Productions afin de rééditer quelques uns des enregistrements de Hugh Tracey, en collaboration avec l'ILAM.
Ces quelque 21 disques, dont un Very Best of Hugh Tracey, s'attachent à explorer un genre ou une région bien précis : At the court of the Mwami, Rwanda, 1952 - Tanzania instruments. Tanganyika ou encore Kalimba & Kalumbu songs. Northern Rhodesia. Zambia. 1952 & 1957. Point besoin d'être un spécialiste ou d'étudier les (très bien faits) livrets qui accompagnent les disques pour apprécier ces musiques tant leur puissance rythmique, leur force émotionnelle et/ou leur capacité à transcender assurent leur accès auprès de tout mélomane. Elles permettent d'entrevoir un monde complexe et crépusculaire (car disparu aujourd'hui) où s'interpénètrent gestes quotidiens et pratique musicale et où soul et groove sont pleinement épanouis.
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