Avoir des « Visions », cet été, ce sont deux manières d'occuper et d'aimer la ville, d’y réfléchir et de s’y faire plaisir, deux moments pour investir ces endroits chargés de ce que la ville a de « compliqué », d'injuste, de beau, pour les regarder, se les approprier, les vivre le temps d'un soir et s'y demander : où sommes nous ?
C’est arpenter, en passant de la rue du Champion au Terril du Piron, deux aspects contrastés de la ville, qui sont aussi deux manières d'être en friche à Liège.
C’est, d’un centre densément bâti vers les frontières diffuses de l’agglomération, s'interroger sur les contours flous d'une ville qui ne sait pas se définir.
Les « Visions », c'est une dynamique collective et spontanée, et c'est un projet de cinéma au sens de « vues » du monde, comme s'appelaient les premiers films des frères Lumière.
La ville est à tous, ce qui s'y passe nous intéresse."
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