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L'élégance et la précision de Lionel Marchetti et d'Aki Onda lors de leur concert en commun au Q-O2 ce samedi dernier m'a donné envie de replonger dans un des beaux disques de l'année : Ô saisons, Ô trombones. Sites sonores du Haut-Jura, par le quatuor de trombones Bomonstre, accompagné d'une interprétation musicale par Lionel Marchetti et d'une autre, écrite, par Joël Bastard (Arfi).
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Les deux premiers disques de ce coffret de 3 CD présentent l'enregistrement du quatuor dans différents sites naturels du Haut-Jura à travers les saisons. Un véritable travail sur le son, souvent très ludique, préside à la réalisation des différentes captations dont les intitulés en disent long sur les intentions des musiciens. Par exemple, pour la partie été, la piste 05 : Le chemin de Lélex en concert. site du Niaizet le 8 août 17h Trombones postés le long du chemin de 500m et microphones en déplacement ou encore pour la partie automne, la piste 06 : Désalpe à St Sergue (Suisse) le 3 oct vers 10h. Les trombones postés sur le chemin de transhumance sont vite couverts par le son assourdissant d'un passage de troupeaux harnachés de taupins, sonnailles et autres cloches d'apparat, son probablement supérieur à 100dB.
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On le lit, le but poursuivi n'est pas d'enregistrer une partie d'instruments, mais bien des musiciens en réaction, voir en interaction, avec leur environnement sonore. On retrouve ici un des aspects du travail de John Butcher aves ses Resonant Spaces, mais avec ici quelque chose de moins scientifique et abstrait, de plus ancré dans le "réel", qui donne envie de sortir de chez soi et d'aller arpenter les sentiers de montagne.
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Ces deux disques auraient déjà amplement suffi à mon bonheur. Seulement, ils sont accompagnés par un troisième qui présente 4 études d'espace (printemps, été, automne, hiver) de Lionel Marchetti, composées de divers éléments, dont les "tournages sonores originaux" de Bomonstre. Ma découverte du printemps a été un des grands moments du dernier festival Densités. Lors de la première soirée, Lionel Marchetti, non prévu au programme, a diffusé cette magnifique pièce de musique concrète, très champêtre, avec un sens du détail et de la spatialité comme souvent unique chez lui. Au loin, on entend le souffle des trombones, sourd et presque menaçant, tandis que divers éléments sont agencés au premier plan : une abeille furieuse, un avion... Un grand moment de cinéma pour les oreilles, couché dans le noir si possible.
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Les deux premiers disques de ce coffret de 3 CD présentent l'enregistrement du quatuor dans différents sites naturels du Haut-Jura à travers les saisons. Un véritable travail sur le son, souvent très ludique, préside à la réalisation des différentes captations dont les intitulés en disent long sur les intentions des musiciens. Par exemple, pour la partie été, la piste 05 : Le chemin de Lélex en concert. site du Niaizet le 8 août 17h Trombones postés le long du chemin de 500m et microphones en déplacement ou encore pour la partie automne, la piste 06 : Désalpe à St Sergue (Suisse) le 3 oct vers 10h. Les trombones postés sur le chemin de transhumance sont vite couverts par le son assourdissant d'un passage de troupeaux harnachés de taupins, sonnailles et autres cloches d'apparat, son probablement supérieur à 100dB.
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On le lit, le but poursuivi n'est pas d'enregistrer une partie d'instruments, mais bien des musiciens en réaction, voir en interaction, avec leur environnement sonore. On retrouve ici un des aspects du travail de John Butcher aves ses Resonant Spaces, mais avec ici quelque chose de moins scientifique et abstrait, de plus ancré dans le "réel", qui donne envie de sortir de chez soi et d'aller arpenter les sentiers de montagne.
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Ces deux disques auraient déjà amplement suffi à mon bonheur. Seulement, ils sont accompagnés par un troisième qui présente 4 études d'espace (printemps, été, automne, hiver) de Lionel Marchetti, composées de divers éléments, dont les "tournages sonores originaux" de Bomonstre. Ma découverte du printemps a été un des grands moments du dernier festival Densités. Lors de la première soirée, Lionel Marchetti, non prévu au programme, a diffusé cette magnifique pièce de musique concrète, très champêtre, avec un sens du détail et de la spatialité comme souvent unique chez lui. Au loin, on entend le souffle des trombones, sourd et presque menaçant, tandis que divers éléments sont agencés au premier plan : une abeille furieuse, un avion... Un grand moment de cinéma pour les oreilles, couché dans le noir si possible.
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