.
.
.
.
On rêve face aux étranges et belles aquarelles du bestiaire d'Aloys Zötl, artiste brut du 19e siècle découvert par André Breton dans les années 1950. Julio Cortazar lui a consacré un ouvrage qu'on voudrait trouver : Le bestiaire d'Aloys Zötl (1976). En attendant, on feuillette les Contrées d'Aloys Zötl aux éditions Langlaude. Et on reproduit un extrait du texte de présentation par Breton de la vente de 170 aquarelles chez Drouot à Paris le 21 mars 1956 :
.
"Ouvrier teinturier de Haute-Autriche qui, de 1852 à 1887, mit un tel zèle à dresser le plus somptueux bestiaire qu'on eût jamais vu. Tout se passe comme si, l'œil rompu professionnellement à une très subtile sélection des couleurs et de leurs tons, Zötl était entré en possession d'un prisme mental fonctionnant comme instrument de voyance en lui dévoilant en chaîne jusqu'à ses plus lointains spécimens, le règne animal dont on sait quelle énigme il entretient en chacun de nous et le rôle primordial qu'il joue dans le symbolisme subconscient..."
.
.
"Ouvrier teinturier de Haute-Autriche qui, de 1852 à 1887, mit un tel zèle à dresser le plus somptueux bestiaire qu'on eût jamais vu. Tout se passe comme si, l'œil rompu professionnellement à une très subtile sélection des couleurs et de leurs tons, Zötl était entré en possession d'un prisme mental fonctionnant comme instrument de voyance en lui dévoilant en chaîne jusqu'à ses plus lointains spécimens, le règne animal dont on sait quelle énigme il entretient en chacun de nous et le rôle primordial qu'il joue dans le symbolisme subconscient..."
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire