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Ce dimanche 15 avril au Cercle du Laveu (Rue des Wallons, 145, Liège, ouverture des portes à 20.00), un regard documentaire sur l'Italie du Sud dans les années 1950 par Vittorio De Seta.
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"Si 20e siècle rime avec destruction, effondrement et oubli, nous ne voulons pas nous complaire dans le défaitisme ou la nostalgie. Des lumières, fugaces il est vrai, continuent à nous guider, nous qui voulons renverser les barrières du clinquant et de l'efficace. Ces feux de joie, d'amour et d'intelligence auront brûlé comme rarement ailleurs dans ce qui a été nommé le cinéma documentaire. Capter la parole, saisir l’éphémère, faire de la caméra le médium d'une relation vibrante et essentielle entre le spectateur et le sujet filmé. Mais aussi enregistrer ce qui bientôt ne sera plus. A tout jamais. Ainsi de Vittorio De Seta dans les années 1950. Durant cette période, le réalisateur filme plusieurs courts métrages dans le Sud de l'Italie, en Sicile et en Calabre. Là, un mode de vie ancestral va s'éteindre sous peu : la pêche à l'espadon dans le détroit de Messine, la moisson en Sicile intérieure, la fête païenne du « Sapin » dans les montagnes calabraises... Conscient de ce qui est sur le point de disparaître, De Seta capte avec force et lyrisme ces paysans et ces pêcheurs, ces chants de travail et ce perpétuel combat amical avec les éléments naturels. Bref, un cinéma essentiel au service de la Mémoire (sans être passéiste) et de la Beauté (sans être formaliste). Vittorio De Seta est décédé le 28 novembre 2011. Réactivons ce « Monde Perdu » pour un soir !
Musiques captées par Alan Lomax sur les mêmes lieux à la même époque en apéro et en dessert."
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Ce dimanche 15 avril au Cercle du Laveu (Rue des Wallons, 145, Liège, ouverture des portes à 20.00), un regard documentaire sur l'Italie du Sud dans les années 1950 par Vittorio De Seta.
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"Si 20e siècle rime avec destruction, effondrement et oubli, nous ne voulons pas nous complaire dans le défaitisme ou la nostalgie. Des lumières, fugaces il est vrai, continuent à nous guider, nous qui voulons renverser les barrières du clinquant et de l'efficace. Ces feux de joie, d'amour et d'intelligence auront brûlé comme rarement ailleurs dans ce qui a été nommé le cinéma documentaire. Capter la parole, saisir l’éphémère, faire de la caméra le médium d'une relation vibrante et essentielle entre le spectateur et le sujet filmé. Mais aussi enregistrer ce qui bientôt ne sera plus. A tout jamais. Ainsi de Vittorio De Seta dans les années 1950. Durant cette période, le réalisateur filme plusieurs courts métrages dans le Sud de l'Italie, en Sicile et en Calabre. Là, un mode de vie ancestral va s'éteindre sous peu : la pêche à l'espadon dans le détroit de Messine, la moisson en Sicile intérieure, la fête païenne du « Sapin » dans les montagnes calabraises... Conscient de ce qui est sur le point de disparaître, De Seta capte avec force et lyrisme ces paysans et ces pêcheurs, ces chants de travail et ce perpétuel combat amical avec les éléments naturels. Bref, un cinéma essentiel au service de la Mémoire (sans être passéiste) et de la Beauté (sans être formaliste). Vittorio De Seta est décédé le 28 novembre 2011. Réactivons ce « Monde Perdu » pour un soir !
Musiques captées par Alan Lomax sur les mêmes lieux à la même époque en apéro et en dessert."
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