La scène de musique improvisée australienne connaît de beaux jours depuis quelques années. J'avais déjà évoqué ici le contrebassiste Clayton Thomas. Avant de parler bientôt du cas Anthony Pateras, je voudrais m'arrêter sur un de mes albums préférés : Mosquito/See through (2004) du trio The Necks. Ce groupe, composé de Chris Abrahams (piano), Tony Buck (batterie) et Lloyd Swanton (contrebasse), existe depuis la fin des années 1980 et est un des plus fameux des musiques de traverses en Australie.
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Chacun des deux morceaux occupe un CD entier. Mosquito, le premier, est une montée en puissance dévastatrice où chaque note, chaque son présente une richesse de texture incroyable. Tout commence par quelques notes de piano égrenées qui me rappellent, certainement par le sentiment de plénitude qu'elles dégagent, la pianiste éthiopienne Tsegue-Maryam Guebrou. Dans le même temps, le jeu du percussionniste sonne comme des tiges de bambou qui seraient entrechoquées suite à l'action du vent. Après 4 minutes, des notes de basse répétitives font leur entrée et servent dès lors de fondation rythmique à tout le reste du morceau. L'atmosphère crépusculaire et la mécanique implacable de cette musqiue en font un accompagnement idéal pour, couché dans l'herbe en été, guetter le passage d'étoiles filantes ou, moins lyriquement, pour s'écrouler avec béatitude dans son fauteuil.
Chacun des deux morceaux occupe un CD entier. Mosquito, le premier, est une montée en puissance dévastatrice où chaque note, chaque son présente une richesse de texture incroyable. Tout commence par quelques notes de piano égrenées qui me rappellent, certainement par le sentiment de plénitude qu'elles dégagent, la pianiste éthiopienne Tsegue-Maryam Guebrou. Dans le même temps, le jeu du percussionniste sonne comme des tiges de bambou qui seraient entrechoquées suite à l'action du vent. Après 4 minutes, des notes de basse répétitives font leur entrée et servent dès lors de fondation rythmique à tout le reste du morceau. L'atmosphère crépusculaire et la mécanique implacable de cette musqiue en font un accompagnement idéal pour, couché dans l'herbe en été, guetter le passage d'étoiles filantes ou, moins lyriquement, pour s'écrouler avec béatitude dans son fauteuil.
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