En songeant encore à L'entretemps de Patrick Boucheron (Verdier, 2012), on observe ces différentes représentations du monde, élaborées par des savants à divers moments et en divers lieux de l'histoire. Où l'on constate la variabilité des points de vue adoptés et où l'idée d'un centre achevé et définitif est réduite en poussière.
De haut en bas, on trouve une reconstitution (datant de 1898) de la carte de Pomponius Mela (vers 43), une reconstitution (du 15e siècle) de la carte de Ptolémée (vers 90-168), la Mappa Mundi du moine espagnol Beatus de Liébana (mort en 798) dans son Commentaire de l'Apocalypse de Jean, le monde orienté sud/nord du géographe et botaniste arabe Al Idrissi (vers 1100-1165), la carte du couvent bénédictin d'Ebstorf (vers 1300, détruite pendant le bombardement d'Hanovre en 1943), la Mappa Mundi d'Hereford (vers 1300), l'incroyable carte Kangnido, réalisée en Corée en 1402 d'après des sources chinoises (voir la taille de la Chine au centre par rapport à l'Europe, l'Afrique et le Moyen Orient au niveau des deux péninsules à gauche, cliquer ici pour en savoir plus, ça en vaut la peine), et l'Atlas d'Andrea Bianco (1436).
Ces illustrations et informations sont issues de l'article 'mappemondes anciennes' (sur W...) dont les différents liens donnent plus d'information sur chacune de ces représentations.
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