Plutôt que d''exploser les vitres avec le nouveau grille-pain, je serre les dents, j'enfile mes grolles et je grimpe. Mais ce jour, la hauteur et le soleil sont de bien pauvres remèdes. Alors que gaucho porteur de bolas en devenir, je fais tournoyer mon pauvre toaster au bout de sa prise, je reçois ce message d''un camarade au travail dans la steppe mongole : "Super, merci pour les news. Ici, ça roule. Campement en partie démoli par tempête mais réparé. Ai entendu des loups chanter aux premières lueurs. Bises à tous." Et l'espace grandit, je respire enfin et retourne à mes propres aventures : éviter les ronces et les orties, relever les laissées de renard, repérer au loin les hommes de forte corpulence qui promènent leur chien et me cacher, compter mes propres pas. Fuir et sourire.
En avant.
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