.
.
.
.
De l'égarement à travers les livres (Le Castor Astral, 2011) est un ouvrage, entre roman et essai délirant, qui suscite l'envie de remonter les nombreuses pistes proposées par son auteur Eric Poindron. Ce dernier (dont on suit le blog Le cabinet de curiosités avec beaucoup d'intérêt) nous présente un homme atteint de bibliopathonomadie (le syndrome de l'égarement à travers les livres) et contacté par un personnage étrange qui va l'initier et l'intégrer au Cénacle troglodyte. Le but étant qu'il devienne rien de moins que détective littéraire. Bibliophilie de combat et recherches occultes occuperont dès lors le narrateur bibliopathonomade. Si la trame de cette histoire relève de la fiction (bien que...), les personnages et affaires tracés par l'enquêteur sont quant à eux bien réels (bien que...). On rencontre au fur et à mesure de l'ouvrage des figures connues (Lewis Carroll, Lovecraft...), mais aussi des écrivains plus obscurs dont l'histoire est fascinante à approfondir.
.
Ainsi de Jacques Auguste Simon Collin de Plancy (1793-1887), écrivain d'abord influencé par Voltaire avant de retourner au catholicisme et auteur d'un Dictionnaire infernal ou bibliothèque universelle, sur les êtres, les personnages, les livres, les faits et les choses, qui tiennent aux apparitions, à la magie, au commerce avec l’enfer, aux divinations, aux sciences secrètes, aux grimoires, aux prodiges, aux erreurs et aux préjugés, aux traditions et aux contes populaires, aux superstitions diverses, et généralement à toutes les croyances merveilleuses, surprenantes, mystérieuses et surnaturelles, publié une première fois en 1818.
.
Ainsi de Jacques Cazotte (1719-1792) qui aurait annoncé la Révolution de 1789 par ses talents divinatoires. Il a aussi, grâce au Diable amoureux (disponible en Folio, chez Gallimard), proposé un des textes fondateurs du fantastique français. Associé au mouvement illuministe (il intègre l'ordre des martinistes en 1781), hostile à la philosophie des Lumières et à la Révolution, il est décapité en 1792 après avoir écrit des textes mystiques et ésotériques.
.
Ainsi de bien d'autres "cas" littéraires que l'auteur se fait le plaisir de nous présenter. A nous maintenant de nous égarer dans les livres...
.
Ci-dessus, on voit de bas en haut, une photographie de Collin de Plancy, une planche de son Dictionnaire infernal (réédité récemment chez Fetjaine) où il s'entretient avec le Diable, un portrait de Jacques Cazotte par Jean-Baptiste Perronneau (National Gallery, Londres) et enfin, des illustrations destinées à accompagner Le diable amoureux par l'illustrateur Wilhelm M. Busch.
.
.
Ainsi de Jacques Auguste Simon Collin de Plancy (1793-1887), écrivain d'abord influencé par Voltaire avant de retourner au catholicisme et auteur d'un Dictionnaire infernal ou bibliothèque universelle, sur les êtres, les personnages, les livres, les faits et les choses, qui tiennent aux apparitions, à la magie, au commerce avec l’enfer, aux divinations, aux sciences secrètes, aux grimoires, aux prodiges, aux erreurs et aux préjugés, aux traditions et aux contes populaires, aux superstitions diverses, et généralement à toutes les croyances merveilleuses, surprenantes, mystérieuses et surnaturelles, publié une première fois en 1818.
.
Ainsi de Jacques Cazotte (1719-1792) qui aurait annoncé la Révolution de 1789 par ses talents divinatoires. Il a aussi, grâce au Diable amoureux (disponible en Folio, chez Gallimard), proposé un des textes fondateurs du fantastique français. Associé au mouvement illuministe (il intègre l'ordre des martinistes en 1781), hostile à la philosophie des Lumières et à la Révolution, il est décapité en 1792 après avoir écrit des textes mystiques et ésotériques.
.
Ainsi de bien d'autres "cas" littéraires que l'auteur se fait le plaisir de nous présenter. A nous maintenant de nous égarer dans les livres...
.
Ci-dessus, on voit de bas en haut, une photographie de Collin de Plancy, une planche de son Dictionnaire infernal (réédité récemment chez Fetjaine) où il s'entretient avec le Diable, un portrait de Jacques Cazotte par Jean-Baptiste Perronneau (National Gallery, Londres) et enfin, des illustrations destinées à accompagner Le diable amoureux par l'illustrateur Wilhelm M. Busch.
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire